Louis Aimé Japy

(1839 - 1916)


Louis Aimé Japy, né le 19 octobre 1839 à Berne (commune de Seloncourt, Doubs) et mort le 8 janvier 1916 à Paris, est un peintre français de l'École de Barbizon.


• Ne souhaitant pas poursuivre dans l'industrie familiale1, Louis Aimé Japy se livre entièrement à sa passion, la peinture de paysage. Il est l'élève de François-Louis Français, de Jean-Baptiste Corot et de Paul Lecomte. On lui doit une série de paysages de Franche-Comté, mais également des régions de la Bretagne, de la Picardie et de l'Oise.
Il débute au Salon en 1864 et y exposera jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Il obtient une médaille au Salon de 1870, une médaille de seconde classe au Salon de 1873 et devient sociétaire du Salon des artistes français en 1883. Japy expose Le retour du troupeau au Salon de 1885. Il effectue un voyage en Italie, dont il rapporte quelques tableaux.
Louis Aimé Japy reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1906.

wikipedia : Louis-Aimé Japy.




• Louis Aime Japy
Elève de François-Louis Français et de J.-B.-Camille Corot, Louis-Aimé Japy dédaigne l’industrie familiale pour se consacrer à la peinture de paysage. Il débute au Salon de la Société des Artistes Français en 1864 et y expose très régulièrement jusqu’en 1914. Il obtient une médaille en 1870, une médaille de deuxième classe en 1873, et la médaille d’argent aux Expositions universelles de 1889 et de 1900. Il devient sociétaire des Artistes français en 1883, figure à une exposition collective chez Georges Petit, à Paris, en 1888, et est nommé Chevalier de la légion d’honneur en 1906. Japy a visité l’Italie au début de sa carrière et a rapporté de ce voyage plusieurs sujets de tableaux, mais il a surtout peint des sites français, particulièrement du Jura et de son Doubs natal. Il a également rapporté de nombreux paysages de ses déplacements en Bretagne, Picardie et dans l’Oise. Il affectionne les études délicates de lumière et possède une touche frémissante, sans toutefois négliger la précision du dessin. Considéré comme l’un des élèves les plus doués de Corot, Louis-Aimé Japy sait traduire la nature avec beaucoup de sensibilité. La poésie qui se dégage de ses scènes pastorales baigne souvent dans une lumière mélancolique. Ses ouvrages sont présents dans de très nombreux musées.

Quelques tableaux de L.-A. Japy sur le site Opusmirabilis.


1) Tout est parti d’un petit atelier fondé en 1777 par Frédéric Japy, où celui-ci renouvelle et mécanise le procédé traditionnel de l'établissage pratiqué dans le Jura par la profession horlogère. Du mouvement de montres, Japy est passé aux pendules et s’est diversifié dans l’outillage, moteurs, pièces de bicyclette, luminaires, meubles de jardin, pompes, moulins à café, machines à écrire, etc. Les années 1880 ont marqué l’âge d’or de Japy. Près de 5 000 ouvriers travaillent dans les usines Japy de la région. La famille s’est fait construire treize châteaux sur Beaucourt et Dasle, quatre ont disparu.
En 1904, la société Japy de Beaucourt est la principale actionnaire de la société de recherche de houille entre Montbéliard et Villersexel qui lance des prospections minières au sud du bassin houiller stéphanien sous-vosgien. Après le creusement d'un sondage positif à Lomont, une concession de 2 336 ha est accordée à cette société pour l'exploitation d'un gisement de houille se prolongeant au sud du puits Arthur-de-Buyer, exploité par les houillères de Ronchamp. Mais il n'y eut aucune extraction de charbon.
En 1921, une partie du capital échappe à la famille par l’émission d’obligations dans le public. De 1930 à 1935, une crise grave sévit dans toute la France, le chômage s’étend, les affaires deviennent difficiles, la fabrication et la vente sont en régression. Le conseil d’administration décide la réorganisation complète de tous les services, l’usine de Badevel est abandonnée en 1933, la fabrication d’horlogerie est centralisée à Beaucourt. La société Japy réussit le lancement de machines à écrire en Europe au début du xxe siècle mais perd sa prédominance sur l’innovation industrielle. L’entreprise Japy, bien que largement diversifiée, est progressivement démantelée avec la cession de différentes branches de la marque. Des conflits d’intérêts et de personnes entre la famille Japy et les associés aboutissent à l’éclatement de l’entreprise en quatre sociétés autonomes. L’incapacité à s’adapter au contexte économique et à moderniser les structures accélèrent le déclin.
En 1979, la dernière société Japy est mise en liquidation. Le musée Frédéric Japy ouvert en 1986, installé dans les anciens ateliers d’horlogerie fait revivre toute une époque industrielle, il retrace l’épopée de la dynastie Japy. Les collections tentent de rendre compte de l’industrialisation du secteur horloger et des stratégies de développement et de diversification d’une entreprise qui, de simple manufacture en 1777, deviendra la deuxième plus importante concentration industrielle française sous le Second Empire.

Voir sur la famille Japy : wikipedia : Famille Japy.

Louis Aimé Japy, L'étang de Lapra en Septembre, St-Bonnet-Les-Oulles
Louis Aimé Japy, 1839-1916, L'étang de Lapra en Septembre, St-Bonnet-Les-Oulles, coll. part.