Léon Tirode est un peintre, né le 30 mars 1873 à Besançon, mort dans cette même ville en 1953.
Léon Tirode
In : Musées de Franche-Comté
Léon Tirode est un peintre bisontin, né le 30 mars 1873. Il grandit dans la rue des Vieilles Perrières où son père est cordonnier et sa mère institutrice. Il débute sa formation à l’École des Beaux-arts de Besançon, puis poursuit son apprentissage à Paris dans l’atelier du peintre académique Léon Bonnat (Bayonne - 1833, Monchy-Saint-Éloi - 1922). Influencé par le style de son maître, il privilégie l’art du portrait, tout en excellant dans celui du paysage. Léon Tirode participe à plusieurs reprises au Salon des artistes français, où le jury le distingue en 1905 et 1913. En 1909, il est nommé à la tête du comité des artistes peintres et sculpteurs français. Lors de l’Exposition Internationale de 1937, il obtient une médaille de bronze. De retour dans sa région natale, il accède au poste de professeur et de directeur de l’École des Beaux-arts de Besançon. Parallèlement à ses fonctions, il dirige le musée municipal et possède un atelier, rue Charles Nodier. La municipalité fait régulièrement appel à lui pour peindre les effigies des maires de la galerie de l’hôtel de ville et lui commande en 1918 un tableau pour immortaliser le premier conseil municipal organisé après la signature de l’armistice. Il décède en 1953. Le musée des Beaux-arts de Besançon possède plusieurs de ses œuvres. En 1989, grâce à un don, cette collection s’est considérablement enrichie : Portrait d’homme, Portrait de jeune femme, Port fluvial, quai de Bercy, anciennes halles aux vins, Femme et enfant sur les marches d’un escalier, Sur un banc le soir, Portrait d’homme âgé.
Léon Tirode
Franche-Comté, Terre d'Artistes, musée Courbet, Ornans, 2005
Né en 1873 à Besançon, cet élève de Giacomotti part pour Paris dans l'atelier de Léon Bonnat. Revenu en Franche-Comté, admirateur d'Isenbart, il fait carrière dans sa province en bon reporter des sites les plus caractéristiques le long du Doubs, de la Loue, depuis les gorges du Haut-Doubs jusqu'aux plaines de la Haute-Saône. Il est ainsi ressenti, sa vie durant, comme un peintre proche de ses compatriotes. Il meurt à Besançon en 1953.