Nicolas Guy Brenet, né le 1er juillet 1728 à Paris, et mort dans la même ville le 21 février 1792, est un peintre et graveur français. Son fils est le médailleur Nicolas-Guy-Antoine Brenet (1770-1846).
• Nicolas Guy Brenet est d'abord élève de François Boucher mais subit l'influence de Nicolas Poussin, d'Eustache Le Sueur, de Guido Reni et de Charles Errard. On le reconnaît comme précurseur de Jacques-Louis David et comme annonciateur du futur style troubadour dans ses sujets d'histoire médiévale, commandés dans les années 1770-1775 par la surintendance des bâtiments du roi.
Son nom revient comme auteur de deux tableaux « assez médiocres » dans l'ouvrage de Millin, à l'article XXXVIII (tome IV) consacré à la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance.
In : Wikipedia , Nicolas-Guy Brenet.
• Brenet (Guy), graveur en médailles. Paris, XVIIe s.
Né à Salins (Jura), le 12 ou 13 octobre 1701. Fils de Léonard. Graveur sur métaux, en cachets, etc. S'établit à Paris sur la paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois, puis rue Saint-Louis, dans l'île de la Cité, après son mariage avec Marie-Claude Guyart (13 juillet 1726), enfin Cour du Palais, paroisse de la Sainte-Chapelle.
Dans un acte du 14 octobre 1742, il est qualifié graveur de Mgr le Dauphin, titre que lui donne encore, en 1765, l'acte de mariage de Nicolas-Guy, son fils.
In : Dictionnaire des Artistes et Ouvriers d'Art de la Franche-Comté
Abbé Paul Brune, 1912
• Né à Paris le 30 juin 1728 ; mort au Louvre le 21 février 1792. Fils aîné de Guy.
Elève de l'Académie, d'abord sous Coypel, puis sous Boucher ; prix du quartier, 1749 et 1751 : concourt pour le Grand-Prix, 1753, avec l'esquisse : I.aban qui cherche ses idoles, qui lui valut la place d'Élève protégé, le 31 décembre 1753. En janvier 1754, expose son tableau à Versailles. Quatre mois après son entrée, il refuse, ainsi que ses camarades Fragonard et Monet, de partir pour Rome où une place était vacante, parce que, écrit Lépicié à M. de Marigny, « ils ressentent si vivement le besoin qu'ils ont encore des leçons et des exemples de M. Vanloo », qu'ils supplient le Directeur « de leur permettre d'achever leur tems sous un si bon maître ». Sort de l'École, le 20 octobre 1756, pour être envoyé à Rome où il n'alla point. Agréé par l'Académie, 27 novembre 1762; académicien, 25 février 1769, sur son tableau : Thésée recevant de sa mère les armes de son père Anchise ; professeur adjoint, 31 décembre 1773 : professeur, 4 juillet 1778 ; pensionné du roi, à 600 1. (1779), à 800 1. (1785).
In : Dictionnaire des Artistes et Ouvriers d'Art de la Franche-Comté
Abbé Paul Brune, 1912
– Marc Sandoz, Nicolas-Guy Brenet, Paris, 1979.
– Pierre Henri Darreau, Nicolas-Guy Brenet et le renouveau de la peinture d'Histoire, L'Estampille - l'Objet d'Art, no 507, décembre 2014.