Né à Boulot (Haute-Saône), le 26 août 1821 ; mort à Dole (Jura), le 16 juillet 1890. Élève de Besson. À fondé, avec Philippon, le Journal amusant. Avait établi un atelier où se sont formés plusieurs autres dessinateurs.
In : Dictionnaire des Artistes et Ouvriers d'Art de la Franche-Comté
Abbé Paul Brune, 1912
• Le musée de Dole conserve une importante collection de dessins de Pierre Auguste Belin. Élève de Désiré Besson à l'école de dessin de Dole, Belin s'est rapidement imposé dans la capitale où ses travaux de dessinateur de genre le conduisirent à fonder un atelier dans lequel furent formés Jules Chéret (1836-1932) et Alfred Grévin (1827-1892). Il s'associa avec le journaliste et dessinateur Charles Philippon (1800-1862) pour créer le Journal Amusant, « œuvre humoristique où les travers de l'humaine nature revêtent une physionomie si fine et si spirituelle » (La République du Jura, 26 juillet 1890). La thématique de la fête est récurrente dans les illustrations de Belin. Il publia notamment, dans le Journal amusant du 2 févier 1856, l'Entrée du bal masqué de l'Opéra, qu'il déclina ensuite dans plusieurs œuvres, dont la Sortie d'un bal masqué. La société mondaine du Second Empire et son goût pour l'art ancien se reflète à travers des aquarelles aux coloris chatoyants, dans lesquelles sont présents la vivacité du trait et le souci des détails, comme dans les costumes de théâtre dessinés par Grévin et les scènes de carnaval de Théodore Maurisset.
Bénédicte Gaulard,
in : Éclectique xixe,
catalogue d'expo. du musée des beaux-arts de Dole, 2014.
Une sélection du fonds de Pierre-Auguste Belin
Le musée de Dole possède une intéressante collection de dessins du xviie au xxe siècle, constituée au départ par Désiré Besson qui fit l'acquisition d'un fusain et d'une étude à la pierre noire de Nicolas-Guy Brenet (1728-1792). Les consérvateurs successifs complétèrent progressivement les fonds. Vingt-quatre dessins de Faustin Besson entrèrent au musée avant 1900. Une centaine d'œuvres d'artistes du xixe siècle rejoignirent ensuite les collections, notamment celles du Lyonnais Balthazar-Jean Baron, de Pierre Auguste Belin, d'Auguste Clésinger, de l'orientaliste Gustave-Achille Guillaumet, de Julien Guillon et du jurassien Alexandre Chatelain, dont un album de 132 dessins fut acheté en 1987. Si les dessins de Faustin Besson, dispersés dans les collections publiques (Dole, Dijon, Nogent-sur-Seine) et privées sont documentés, ceux de Pierre Auguste Belin restent pour la plupart inédits. La sélection présentée dans l'exposition révèle le talent de cet artiste formé par Désiré Besson et qui s'orienta rapidement vers l'illustration de genre. Les dessins de Belin, qui fit rapidement carrière à Paris en participant notamment à la fondation du Journal amusant, s'inscrivent dans la diversité des arts graphiques au xixe siècle et montrent la diversité des techniques et de l'iconographie choisie par l'artiste. Pierre Auguste Belin ne conçut pas, contrairement à Faustin Besson, d'esquisses préparatoires pour des tableaux, mais il privilégia l'illustration des pages du Journal amusant, et peignit des aquarelles aux coloris vifs et chatoyants. Les sujets évoquent les fastes du Second Empire à travers l'opéra, le théâtre et le carnaval, l'intérêt pour les études féminines, et s'inscrivent dans la vaste production des dessinateurs et illustrateurs tels que Jean-Jacques Grandville, Alfred Grévin et Théodore Maurisset.
in : Éclectique xixe,
catalogue d'expo. du musée des beaux-arts de Dole, 2014.
• Remerciements à Samuel Monier, coordinateur des expositions temporaires et chargé des collections au musée des beaux-arts de Dole, pour ses conseils avisés et la mise à notre disposition de plusieurs catalogues qui nous ont permis d'enrichir très sensiblement cette entrée.
Pierre-Auguste Belin dit Auguste Belin,
Boulot, 1821 — Dole, 1890
dessinateur, lithographe, graveur, aquarelliste
par Marc Nicolet
Pierre-Auguste Belin est un artiste du xixe siècle natif de Boulot (Haute-Saône) qui fit son apprentissage à Dole (Jura). Le musée de Dole conserve dans ces collections un ensemble de dessins de Belin, dont certains, restaurés, ont fait partie d'une exposition, organisée en l'an 2000, sur son fonds du xviii au début du xxe siècle. Sans porter de jugement esthétique sur son œuvre, nous avons simplement cherché à situer Belin dans le contexte artistique de son époque.
I- ÉTAT CIVIL
Acte de naissance
Dans les registres d'État Civil de la commune de Boulot (Haute-Saône) on lit l'acte de déclaration de naissance suivant. En marge : "naissance de Pierre-Auguste Belain du 26 août 1821".
« L'an mil huit cent vingt un le vingt huitième jour du mois d'août à six heure du matin, par devant nous, Jean-Claude Mourgeon, adjoint officier de l'état civil de la commune de Boulot, Canton de Rioz, Département de la Haute-Saône ; est comparu le sieur Nicolas Belain, âgé de trente trois ans jardinier demeurant à Boulot ; lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin en lui déclarant né environ les cinq heures du 26 du présent mois et de Marie-Françoise Paris son épouse âgée de vingt trois ans, et auquel il a donné les prénoms de Pierre-Auguste. Susdites déclaration et présentation à nous faites en présence des sieurs Claude-François Mourgeon âgé de cinquante ans, Jean-Pierre Courton âgé de quarante-sept ans, les deux cultivateurs demeurant à Boulot, et ont les dits déclarant et témoins signés le présent acte avec nous après qu'il leur en été fait lecture. »
Les signatures suivent avec celle de Nicolas Belin, orthographié avec la terminaison in et non ain. L'officier d'État Civil a donc commis une faute dans la transcription du nom patronymique de Pierre-Auguste Belin. Remarquons ici que p. A. Belin a signé la plupart de ces travaux d'artiste : Auguste Belin, A. Belin ou AB.
Acte de décès
Dans le registre d'État Civil de Dole (Jura) pour l'année 1890, l’acte de décès de Belin est le n° 224 : « Affection cardiaque. Le 16 juillet 1890 à 2 heures du soir, Pierre-Auguste Belin, dessinateur domicilié à Paris, époux de Vitte Julie, né à Boulot le 26 août 1821, fils de feu Nicolas Belinet Anne-Marie Françoise Paris est décédé à Dole, rue Dusillet numéro 5 à dix heures du matin. Déclaration de Léon Cantent âgé de 62 ans et François Hételle âgé de 75 ans, amis du défunt ».
Avis de décès
Dans la République du Jura (journal hebdomadaire paraissant le samedi) du samedi 19 juillet 1890, on lit dans l'état civil décès, du 10 au 17 juillet 1890 : Belin Pierre-Auguste, époux Vitte, dessinateur, 68 ans.
Notice nécrologique
Dans la République du Jura du samedi 26 juillet 1890 on trouve une notice nécrologique à la suite des obsèques de Belin p. A. le vendredi 25 juillet dont l'essentiel est issu du discours de M. Ruffier, 1er adjoint au Conseil Municipal de Dole (Philippe Ruffier, maire de Dole 1890-1896).
II- ESSAI DE BIOGRAPHIE
Les données d'archives retrouvées pour établir la biographie de Pierre-Auguste Belin sont rares.
Les premières années à Boulot
Les parents de Pierre-Auguste Belin se sont mariés à Boulot le 17 novembre 1819. L'acte de mariage nous apprend que son père Nicolas Belin, jardinier, est né le 11 décembre 1788 à Pinl’Émagny, village voisin de Haute-Saône, fils de Jacques Belin jardinier habitant en 1819 à Auxon-Dessus département du Doubs et de feue Claude Françoise Ravillon. Sa mère Jeanne Marie Françoise Paris, née à Boulot le 9 pluviôse an V (28 janvier1797) est fille de Jean-Claude Paris cultivateur propriétaire né à Miserey-Saline (Doubs) décédé à Boulot et de Thérèse Humbert. Sur l’acte de baptême et de naissance de Nicolas chez ses parents à Pin-l’Émagny, son parrain est Nicolas Roger jardinier chez M. de Faucogney et sa marraine Jeanine Claude Cusenier (Registre paroissial de Pin-l’Émagny). Il n'y a aucune autre trace de p. A. Belin et de sa famille dans les registres de la commune de Boulot. Cependant La Matrice générale du rôle des contributions indique une contribution foncière en 1828 de Nicolas Belin habitant à Buthiers (Haute-Saône). Pierre-Auguste Belin aurait donc vécu à Boulot au maximum jusqu'à sa septième année. La même matrice signale une contribution foncière (années 1854 à 1878) de Nicolas Belin, habitant à Dole. La famille Belin s'est certainement installée à Dole après un passage de durée indéterminée à Buthiers.
La Jeunesse et la formation à Dole
D'après sa notice nécrologique, p. A. Belin s'inscrit, lorsque sa famille s'installe à Dole, à l'École de dessin de Désiré Besson (Paul Brune, 1912, Armand Marquiset, 1859, Anna Launnay, 1991, Bernard Prost 1883, Anne Dary et al., 1997). Dans un arrêté du 18 août 1822, le maire de Dole (1815-1834), Léonard Dutillet poète et romancier, rétablit l'École gratuite de dessin fondé par la municipalité et le sculpteur Claude-François Attiret en 1779 et fermée en 1819 à la mort de son directeur. Cette École, installée dans la grande salle de l'ancien hôtel de ville, aura comme directeur et professeur jusqu'à sa mort Jean-Séraphin-Désiré Besson, peintre et sculpteur statuaire né le 17 février 1795 à Saint-Laurent en Grandvaux (Jura), décédé le 10 avril 1864 à Dole.
En 1821 Léonard Dusillet, le bibliothécaire Jean-Joseph Palluet et Désiré Besson avaient fondé le musée de Dole. Désiré Besson en devient, le 22 septembre 1822, le premier conservateur. L'École de dessin sera transférée en 1834 dans la salle des fêtes du collège. Faustin Besson, fils de Désiré, né le 15 mars 1821 à Dole (mort à Paris le 1er mars 1882) sera élève de son père dans son école avant d'entrer à L'École des Beaux Arts de Paris le 1er octobre 1840 où il sera l'élève d'Adolphe Brune, d'Alexandre-Gabriel Decamps et de Jean-François Gigoux. La même année 1840, Faustin Besson est accepté à 21 ans au Salon des artistes français à Paris. Faustin Besson sera reconnu comme artiste représentatif de l'art officiel du Second Empire, peintre de genre, « admirable coloriste » et décorateur. About a écrit de lui a propos du Salon de 1857 : « Il a cent demi-qualités qui ne feront jamais un grand peintre mais qui ont fait dès le début un peintre charmant ». En 1864 il succédera à son père comme conservateur du musée de Dole et son adjoint Jean Guillon sera nommé professeur à l'École de dessin de la ville. En 1867, Faustin Besson devient conservateur honoraire du musée de Dole et Julien Guyon le titulaire du poste. À l'École de Dessin de Dole où était enseigné le dessin, le modelage et la peinture, Belin aurait été élève avec Faustin Besson et le préféré de Désiré Besson son professeur, selon M. Ruffier. Ce dernier rapporte qu'après son départ pour Paris, p. A. Belin revient chaque année à Dole. Son rêve était de devenir Directeur de l'École de Dessin mais à la vacance du poste, un autre fut choisi. Son attachement à Dole et à la Franche-Comté apparaît dans sa présence à deux expositions des beaux-arts de Besançon :
— En 1858, parmi 92 artistes vivants nés en Franche-Comté ou domiciliés à Besançon apparaît Belin Auguste né à Dole avec en n° 23 une aquarelle intitulée Sortie de Bal masqué (Catalogue de l'Exposition).
— En 1884 Belin Auguste né à Boulot (Haute-Saône) élève de M. Besson, Rue de Lancry 61 à Paris ; expose une aquarelle n° 54 intitulée Le meunier, son fils et l'âne (Catalogue de l'Exposition, aquarelle non retrouvée).
La vie de Belin à Paris
À ce jour nous n’avons que très peu de données documentées sur la vie de p. A. Belin à Paris.
— La date de son installation à Paris nous est inconnue. Les documents d'archives nous permettent de localiser vers 1881 son logement au 61 de la Rue de Lancry située dans le 10e arrondissement entre le Boulevard Magenta et le Quai de Valmy, Canal St Martin.
— Dans sa notice nécrologique il est dit que Belin a fondé un atelier de dessin ou des artistes tels que Grévin, Chéret et Gill auraient reçu leurs premières initiations « avant de devenir des dessinateurs habiles ». À ce jour nous n'avons aucune donnée sur cet atelier et aucune confirmation de la formation de ces artistes par Belin.
— En 1881 Belin, dessinateur, 61 Rue de Lancry, Paris apparaît comme membre titulaire de l'Association franc-comtoise (Les Gaudes) à Paris (Revue franc-comtoise, 1883).
— Sa vie familiale nous est inconnue. À son décès, sa femme Julie Vitte était paralysée, d'après M. Ruffier (notice nécrologique).
Comme la majorité des dessinateurs parisiens du xixe siècle Auguste Belin était un provincial d’origine populaire modeste.
III- L'ARTISTE ET SON ŒUVRE
Sa place dans les dictionnaires d'artistes et les études générales
Nous avons trouvé des notices biographiques sur p. A. BELIN dans les dictionnaires spécialisés suivants :
— Paul Brune, abbé (1912), Dictionnaire des Artistes et Ouvriers d'Art de la France. Franche-Comté.
Belin (Pierre-Auguste), Dessinateur et aquarelliste, xixe s. Né à Boulot (Haute-Saône), le 26 août 1821 ; mort à Dole (Jura) le 16 juillet1890. Élève de Besson. A fondé avec Philipon, le Journal Amusant. Avait établi un atelier où se sont formés plusieurs autres dessinateurs. Expositions : Besançon, 1884 : Le meunier, son fils et l'âne, aquarelle ; Musée : Dole : Une sortie du Bal de l'Opéra, aquarelle ; Frontispice des contes de Perrault, aquarelle ; Jeune Page, Aquarelle ; Aquarelles non cataloguées. Article nécrologique, dans "La République du Jura", 26 juillet 1890.
Certains éléments de cette biographie sont issus de la notice nécrologique déjà citée.
— Émile Fourquet (1929). Les hommes célèbres et les personnalités marquantes de Franche-Comté du ive siècle à nos jours.
Belin Pierre-Auguste. Dessinateur et aquarelliste né à Boulot (Haute-Saône) en 1821, mort à Dole en 1890, a été avec Philipon le fondateur du Journal Amusant. On lui doit : Le Meunier, son Fils et l'Âne aquarelle 1884, Une sortie du Bal de l'Opéra aquarelle, Frontispice des contes de Perrault aquarelle, Jeune Page, aquarelle.
Belin A. Peintre et dessinateur, né à Dole, mort en cette ville en 1891. Excellent dans les croquis du genre léger, masques élégants du second Empire, scènes de café ou de bals. Il a surtout fait des aquarelles, mais ses dessins sont précieux comme témoins d'une époque disparue.
Fouquet écrit deux notices pour le même artiste. La première découle de Brune, elle donne à Belin son prénom d'état civil. La seconde le prénomme A (pour Auguste, sa signature d'artiste) et donne une opinion sur le travail de Belin
— Thieme von Ulrich, Becker Félix (1907-1923). Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike...
Belin, Pierre -Auguste, frz Zeichner und aquarellist, 26. 8. 1821 Boulot (Haute-Saône), † 16. 7. 1890 Dole Jura. Schuller von Faustin Besson. Grûndete zus. Mit Albert-Charles Philipon das Journal Amusant. Unterrichtete in seinem Atelier andere Zeichner. Dole, Mus. / Une sortie du Bal de l'Opéra ; Frontispice des contes de Perrault ; Jeune page, alle aqu. G : 1884 Besançon (Le meunier, son fils et l'âné, aqu. ) ; Brune, 1912.
Notice inspirée de celle de Brune, avec une erreur sur "élève de Faustin Besson", en fait de Désiré Besson le père, Faustin était du même âge que Belin.
— Laran Jean (1971) Inventaire du Fond français, après 1800.
Belin (Auguste). Il est sans doute originaire de la région dijonnaise. Le dessin à la plume, qu'il a pratiqué pendant quarante ans, est la base de la plupart de ses planches, lithographies aussi bien que le bois ou gillotages. Parmi les médiocres besognes auxquelles il s'est employé, on pourrait retenir quelques dessins de mœurs, qui procèdent de Gavarni à travers Édouard de Beaumont. On lui doit surtout une abondante suite d'affiches au trait (elles étaient destinées au coloriage), curieux documents sur la librairie populaire et ses moyens de publicité. Signalons en outre quelques peintures (scènes de ballets 1858-1860), lithographiées par Cl. Régnier, A. Charpentier et J. Jacott, et quelques illustrations pour l'éditeur Sartorius (1865-1872), gravées par Ch. Colin, E. Leguay, F. Delaunay, Ch. Geoffroy (voir S. n. r. : au nom de l'auteur et de ses interprètes).
— Osterwalder Marcus (1983). Dictionnaire des illustrateurs 1800-1914.
Auguste Belin. Productif de 1848 à 1865. Peintre et graveur français. Il fit des affiches de librairie pour des romans populaires, des titres de musiques et collabora aux journaux humoristiques parisiens. Presse : L'Artiste (1860), Journal Amusant (1860, 1862), Journal des mères et des enfants (1851), La Mode (1848), Petit journal pour rire, La Vie parisienne (1863, 1865).
— Solo François (1996). Dico Solo.
Belin Auguste. Dessinateur humoriste de mœurs et d'actualité, originaire de la région dijonnaise. Auteur d'alphabets pour enfants, affiches de librairies et illustrations de partitions. La Mode (1848) ; Le journal pour rire (1849) ; Le Journal des Mères et des Enfants (1851) ; Le Journal Amusant (1856-62) ; Petit Journal pour Rire (1862-69) ; La Vie Parisienne (1863-65).
Aucune notice sur Belin n'est présente dans Le trésor du bibliophile romantique et moderne de Carteret (1976) ; Les Graveurs du XIXe siècle en 12 volumes de Béraldi (1889) ni dans le dictionnaire en 14 tomes de Bénézit (1999).
— Dary Anne et al. (2000). Exposition de dessins du musée des Beaux-Arts de Dole (16 juin-2 octobre 2000).
En 2000 le musée de Dole présenta 66 dessins et aquarelles, après restauration, de son fonds du xviie au début du xxe siècle qui compte une centaine de dessins. Parmi les œuvres exposées, quatre étaient de Pierre-Auguste Belin :
• n° 13 Sortie d'un bal masqué. Crayon noir, aquarelle et gouache, rehauts de gouache blanche. H 71, 7 x L. 56 cm. signé Auguste Belin 1858. Provenance du dépôt inconnue. Opinion : Ce dessin serait celui exposé à Besançon en 1858. Il reflète l'intérêt de l'artiste pour le monde féerique et festif.
• n° 14 Les Saltimbanques. Aquarelle signée A Belin, Don Jules Bluzet, 1904. Ce donateur est-il de la famille d'Alexandre Buzet (1845-1920), imprimeur dolois, 19 rue Dusillet ?
• n° 15 Chien présentant une carte de visite signée Belin. Tracés préparatoires au crayon noir, lavis d'aquarelle, rehauts de gouache blanche. H. 11, 5 x L 15, 4 cm. Provenance inconnue.
• n° 16 Jeune femme à sa toilette. Tracés préparatoires au crayon noir, lavis d'aquarelle et de gouache. H. 74, 6 x L. 46, 7cm. signé A Belin, Legs Eugène Chalon, 1911.
En novembre 2000 l'inventaire des réserves du musée de Dole révèle la présence de 47 œuvres de Belin : mine de plomb sur papier, calque, petit carton ; fusain ; lavis et fusain ; lavis et plume sur bois, crayon et aquarelle, aquarelle ; aquarelle et mine de plomb...
— Lavin Amélie et al (2014). Exposition : Éclectique XIXe. Les Beaux-Arts à Dole 1820-1880. Musée des Beaux-Arts de Dole (15février-18 mai 2014) .
Dans cette exposition et son catalogue apparaissent du fonds de Pierre Auguste Belin une sélection de dix œuvres. La couverture du catalogue est illustrée par l’une d’elle : La Reine des abeilles, aquarelle et crayon sur papier (32, 4 x21, 1 cm), A. Belin 1881, catalogue n° 67.
Avec les 4 œuvres exposées en 2000 et La Reine des abeilles, l’exposition regroupe :
• cat. 66. La jardinière, aquarelle, mine de plomb sur papier (70x39 cm), A. Belin 1871.
• Cat. 68 . Le galant seigneur, aquarelle crayon sur carton (32, 1 x 21, 9 cm), A. Belin 88 (1888).
• Cat. 71. Femme en crinoline, mine de plomb sur papier (27, 7 x16 cm).
• Cat. 72. Étude de femme vue de dos, Mine de plomb sur papier (32, 9 x 14, 9 cm)
• Cat. 73 . Danseuse au repos, mine de plomb sur papier. (26, 2 x 19, 5 cm).
IIIb. Les activités artistiques de P. A. Belin
Les œuvres répertoriées de Belin montrent que se fut essentiellement un dessinateur et un aquarelliste. Il utilisa tous les outils : mine de plomb, crayon, plume, fusain, encre, craie, gouache, lavis, aquarelle ; les supports : papier, calque, carton. Création d'artiste, le dessin est gravé depuis la Renaissance pour une reproduction en imprimerie à de multiples exemplaires. Belin comme la majorité des dessinateurs du xixe siècle était graveur de ces propres dessins mais aussi de ceux d'autres dessinateurs. Il utilisa les principales techniques de reproduction des gravures de son époque : gravure sur bois (planche de buis taillée perpendiculairement aux fibres, ou « bois de bout » travaillé au burin), le premier procédé « en à plat » de la lithographie où la pierre lithographique calcaire est dessinée directement, et ses dérivés colorés comme la chromolithographie perfectionnée par Engelmann en 1837 qui en principe nécessite une pierre par couleur. Dans la presse satirique illustrée, les images en couleur apparaissent en 1855 dans le Journal Amusant de Charles Philipon. En 1848 Firmin Gillot, un ouvrier lithographe substitue le zinc à la pierre et opère un décalque manuel au crayon gras de dessins au trait sur le zinc suivi par une morsure à l'acide. Gillot donne à son invention (brevet en 1851, premier résultat pratique en 1851) le nom de paniconographie. Belin utilisa ce premier procédé puis son perfectionnement appelé gillotage où le transfert du dessins sur le zinc se fit par photographie (Pierre Gusman, 1933, 1934 ; Jean Adhémar, 1944 ; Michel Melot, 1984). La gravure, c'est au xixe siècle, surtout à partir de la République de 1848, la puissance magique de l'image mise à la portée du plus grand nombre, mise au service de l'émergence du 4ème pouvoir et le plus efficace des mass media qui véhiculera l'art du peintre, la propagande politique (le mythe napoléonien), l'information, la publicité commerciale. À partir de 1855, la photographie remplaça la lithographie et en 1860 il ne restera aux lithographes que les journaux humoristiques et surtout l'imagerie commerciale et la publicité.
Le lithographe
Les lithographies de publicité.
L’Inventaire du Fond Français après 1800 (IFF) de la Bibliothèque Nationale (BN), Département des Estampes, référencie des lithographies de publicité :
• Publicité pour Barbizet, Fabricant de tabletteries, Dijon, 1845. C'est le plus ancien travail de Belin référencé, il avait 24 ans.
• Publicité, imprimerie Kaeppelin Eugène Paris, 1854 : Pommade Mousquetaire... ; Brillantiner... (pour les ongles).
• Palais de l'industrie, avec Helle, imprimerie Paulon Guillaume Paris, 1855. Pour l'exposition Universelle de 1855.
• Catalogue pour les pianos J. Gaveau (Joseph Gabriel Gaveau), 1855 ?.
Autres lithographies.
L’ IFF répertorie :
• Portrait anonyme, Imp. Vial, 1846.
• Il serait plus facile d'arrêter le soleil, reproduction d'une caricature politique parue dans La Caricature n° 163, 20 décembre 1833 (figure 8) ; Imp. Aubert Gabriel, Paris 1848.
• Épisodes du Ballet des cinq sens (ballet pantomime avec Carlotta Grisi, théâtre de l’Opéra-Le Peletier, 16 février1848), titre et 2 planches dessinées par Alcide Joseph Lorentz (1813-1891), Imp. Aubert, 1848 (figures 7 et 9).
• Onze planches de 8 à 14 sujets, imp. Aubert, 1848. Une planche d’après dessin d’Henri Emy, une d’après Monta, 9 d’après Edouard de Beaumont
• Les boulevards de Paris pendant le Carnaval, Imp. Aubert, d'après Victor-Jean Adam, dessinateur (1801-1866), 1848.
• Trois portraits, G. Delort, (général J. A. Baron), G. Pichegru, Bousson de Mairet (1796-1871), Imprimerie lithographie Pointurier p. et F. à Dole, 1856. Les mêmes portraits avec en plus G. David. En 1846 il y avait un atelier de lithographies Pointurier de 5 ouvriers à Dole.
• Ouvert toute la nuit. Restaurant des Halles centrales, Imp. Barousse Jean-François, Paris 1857. Réimpression sous le titre Un souper aux cailles à la maison dorée, 1859.
• Honneur aux Descendants du Temple de Salomon. Brevet de Compagnon... (Vues de Notre-Dame, de St Sulpice, du Temple de Salomon fait par les Compagnons Charpentiers), Imp. Barousse, 1860.
- Le Spectacle dans la Rue. Grande revue nouvelle de l'année 1861 en 20 tableaux. Imp. Marie, 1861.
• Quatre chromos, imp. Paulon, 1853 et 1856 : Album de l'Ecole de Dessin, Histoire chronologique des rois de France, L'Âne savant.
• Diplôme Exposition Universelle 1855, Chromos Delpont, Imp. Marie, 1855.
• Papier comique d’Aubert, imprimerie Plon, 1851 et Réimpression 1857 : Toujours le Carnaval… (7 croquis). La même planche et en plus : Nos bons paysans… (6 croquis). Figure 10. Lithographie par A. Belin d’après Flory, 1856.
Le dessinateur de presse
Avec l'apparition des premiers quotidiens illustrés en 1830, la gravure d'actualité devient un moyen de reproduction des événements et des personnages du jour utilisé par des artistes justement qualifiés de « reporters lithographes ». Belin fut l'un de ces dessinateurs de presse : « Dessinateur sur bois », « Journaliste du crayon », « Chevalier du quart de page » souvent peu considérés.
La Mode :
Cet hebdomadaire, « galerie des mœurs, album des salons », fondé en octobre 1829 par Émile de Girardin (1806-1881) et Charles Lautour-Mézeray avec le concours de Cham (Charles Amédée de Noé dit) et Gavarni Paul (Guillaume-Sulpice Chevalier dit) fut le point de départ du dessin humoristique dans la presse avec Arago Jacques, A. Belin, Jacques Charles, Janet-Lange (Ange-Louis Janet dit), A. J. Lorentz, Loisay. La Mode se suivit jusqu'en septembre 1854 (François Solo, 1996). À la BN, Cabinet des Estampes, l'IFF référencie une planche lithographique intitulée Mobilissimes, etc., (sur le féminisme, les pâtissiers, etc. ) d'après Ed. de Beaumont, en dépliant dans La Mode avril-mai 1848.
Le Journal pour Rire, Le Journal Amusant, Le Petit Journal pour Rire de Charles Philipon :
« Duc de la lithographie, Marquis du dessin, Comte du bois gravé, Baron de Charges, Chevalier de Caricature et autres lieux », tel est Charles Philipon (1800-1862) définit par Balzac en 1841. Ce dessinateur lithographe, Lyonnais d'origine, élève de Gros mais aussi journaliste, éditeur, marchand d'estampes et républicain convaincu a marqué l'histoire de la presse dessinée française de manière indélébile. Il collabore à l'un des premiers journaux de caricature La Silhouette fondé en juin 1829 où il côtoie déjà Gavarni, Daumier, Monnier, Johannot, Devéria mais qui n'exista que 18 mois. En 1829 il fonda avec son beau-frère, Gabriel Aubert, une maison d'édition « La Maison Aubert », galerie Véro-Dodat à Paris. Il en fit jusqu'à sa mort un haut-lieu de l'édition de lithographies et de journaux illustrés. Le 4 novembre 1830, Philipon fonda La Caricature « morale, religieuse, littéraire et scénique », hebdomadaire d'une feuille de texte et de deux planches où il anima une équipe formée des plus célèbres caricaturistes du siècle avec Daumier Honoré, Granville Jean-Ignace, Forest Eugène, Traviés (Charles Joseph Traviés de Villers dit), Monnier Henry… Il y publie les plus virulentes caricatures contre la monarchie louis-philipparde. Celles de Daumier valurent à leur auteur 6 mois d'incarcération en prison et en maison d'aliénés, et ce journal de subversion politique sera saisi vingt fois en deux ans avant de disparaître avec le rétablissement de la censure préalable le 29 août 1835. En décembre 1832, Philipon créa Le Charivar, quotidien de satire des mœurs de son temps illustré de 4 pages où paraît à la suite d'un procès pour « outrage à la personne du roi », sa célèbre série de portraits charges de Louis-Philippe où le visage du roi se transforme progressivement en une poire avec ce calembour « au lieu de pépins la poire donne des amendes ». Philipon fut condamné à la prison, mais Le Charivari dura plus d'un siècle. La Révolution de 1848 et la iiie République accompagnée de sa liberté de presse fut une grande période pour tous les journaux satiriques (Claude Bellanger et al., 1969). Mais dès 1852, le règne de Napoléon III instaure une surveillance qui ligotera toute velléité de critique, même allusive, de la politique intérieure. En créant toute une série de journaux et d'albums illustrés à bon marché jusqu'à sa mort en 1862, Philipon popularisa la caricature et le dessin humoristique.
Le Journal pour Rire :
Charles Philipon fonda le 1er février 1848, Le journal pour Rire hebdomadaire dont chaque exemplaire contient 4 pages grand format de dessins. Pour ce « journal d'images, journal comique, critique, satirique, lithographique etc. que l'on peut considérer comme l'ancêtre des journaux humoristiques et des bandes dessinées » Philipon s'entoura d'une pléiade de dessinateurs dont de nombreux talents : Honoré Daumier, Gustave Doré, Edouard De Beaumont, Nadar (Félix Tournachon dit), Jules Baric, Émile Bayard, Bertall (vicomte Charles Albert d’Arnoux dit), Cham (Amédée de Noë dit), Alfred Grévin, André Gill (Louis Alexandre Gosset de Guines dit)... parmi lesquels A. Belin. La caricature politique n'est plus prédominante dans ce journal, elle est détrônée par le dessin humoristique piquant et réaliste prenant pour cible les mœurs, les événements et les hommes du temps. La gravure sur bois utilisé habituellement comme procédé de reproduction des dessins imposait souvent un travail d'équipe entre dessinateurs sur papier, intermédiaire reportant le dessin sur le bois et graveur. Certains artistes apparaissent ainsi comme dessinateurs ou/et comme graveurs. Pour faire face à la demande Nadar créera d'ailleurs son « atelier » où il emploie des dessinateurs chargés de préparer, de faire et de compléter les dessins du maître et des graveurs.
Le 3 octobre 1851, Philipon réduit le format de moitié et double la pagination. Chacune des 8 pages est illustrée de 4 à 6 dessins sauf la dernière où le texte écrit par de « petits journalistes » est dominant.
En 1853 Le Journal pour Rire quitte le quartier des agents de Change pour le calme du 20 de la Rue Bergère. Ce déménagement coïncide avec la disparition officielle de la Maison Aubert. Philipon édite à partir de mars 1854 des Petits Albums pour Rire en format 15 x 22 cm vendus à l'unité ou par collection de 4, soit plus de 80 numéros de publications thématiques reprenant les œuvres de 1 ou 2 de ses dessinateurs. Les croquis de Nadar y foisonnent avec ceux de Beaumont, Damourette, Randon Gilbert, Marcellin Émile (Émile Planat dit), A. Belin et d'autres.
Collaboration A. Belin :
• Dans le Journal pour Rire du 6 janvier 1849 n° 49, 3 planches gravées. L'une d'elles s’intitule « Ce qu'on voit et ce qu'on entend » gravée par Chambaron. Couverture, 1854, gillotages, référence IFF.
• Petit album pour Rire. Couverture d'un album de Nadar "On nous écrit de Paris" signé A. Belin del., Panaconographie de Gillot. Diapo tirée de Nadar par Bori J. F. 1994.
• Petit album pour Rire, Références IFF :
+ Couverture de l'album de G. Doré "Les Différents Publics", 1856,
+ Titres des albums suivants : 1854 (gillotages) : n° 2, Croquis militaires 1èrepartie, par Randon ; n° 3 Les lorettes, 1èrepartie par Talin et Damourette ; n° 5 Le Carnaval, titre et 5 planches, les autres par G. de Beaumont ; n° 9 Croquis militaires, 2ème partie par Girin et Doré ; n° 10 Les Actrices par Talin (Meilhac Henri dit ) et Damourette ; n° 20 On nous écrit de Paris par Nadar ; n° 24 Paris musical 1èrepartie par E. Forest ; n° 27 Bals bourgeois par Bertall ; N°32 Les collégiens par G. Doré ; n° 37 Paris musical par G. Doré ; n° 45 Un peu de tout par Nadar ; 1855 : Titres : n° 62 Il n'y a plus d'enfants, n° 64 Grotesques par Emy ; n° 65 Croquades par Ed. de Beaumont ; n° 65, 69 et 74, Croquades par Ed. de Beaumont ; couvertures sans les numéros : Un peu de tout par Nadar ; Mœurs parisiennes par Chagot et Lefils ; Comicalités par Bertall ; Grotesques par Emy ; Il n'y a plus d'enfants par Randon ; Les filles de marbre par Meilhac Henri ; Croquades par Ed. de Beaumont ; Le Carnaval par Ed. de Beaumont.
En janvier 1855 naît autour du Journal pour Rire, Le Musée français-Anglais, journal d'illustrations mensuelles dirigé par Philipon ; adressé gratis à tous les abonnés du Journal Pour Rire.
Collaboration A. Belin. IFF : Trois dessin dans le Musée français-anglais, 1856-1857 : Le Pâtissier à la mode (bois gravé par A. Rousseau), Sortie de la Messe à Midi à St Roch (bois de Deschamps) ; Marché aux fleurs de la Madeleine.
Le Journal Amusant :
En 1855 Le Journal pour Rire a du succès, c'est le journal de son genre le plus répandu, il publie dans l'année plus de 2000 dessins comiques. Mais Philipon veut se renouveler et "Le Journal pour Rire est un titre lourd à porter dans bien des circonstances... On peut toujours distraire, amuser, faire rire est souvent impossible ". Le 1er janvier 1856 son journal change de titre et devient Le Journal Amusant, hebdomadaire de 8 pages vendu 35 centimes le numéro. En mars 1859, Nadar devient le rédacteur en chef du Journal Amusant. C'est Nadar qui fera la notice nécrologique de Philipon dans le Journal Amusant du 2 février 1862 et dans Le Musée français n° 64 du 29 mars 1862. Crée par Philipon en 1861 en supplément du Journal Amusant, chaque fascicule du Musée français donnait le portrait d'un contemporain gravé d'après la photographie originale de Nadar et accompagné d'un article biographique.
Collaborations irrégulières ou momentanées : A. Belin (1860, 1862) en collaboration avec Ladreyt, Gaucher, Randon, Damourette.
Dans Le Journal Amusant du n° 1 de janvier 1856 au n° 70 de mai 1857 on trouve des planches de dessinateurs mis sur bois par Belin dont Les Paysans de Jules Baric (référence IFF avec la même suite sous la forme de fumés, épreuves d'essai de la gravure sur bois enduite de fumée, avant les signatures et légendes manuscrites) et deux planches : Petite boutique des Boulevards dans la première quinzaine de janvier et Environ du Bal masqué de l'Opéra, dessins de Belin.
Messieurs les Portiers, Les Lorettes, Journal Amusant1857. Référence IFF.
Sortie du Bal de l'Opéra, supplément du Journal Amusant, 1859 (gillottage). Référence IFF.
Les différents publics de Paris album par Gustave Doré, Bureau du Journal Amusant, illustration de la page de titre gravure typographique signée A . Belin del. (1854) Fond Musée National de l’Éducation.
Le Petit Journal pour Rire :
Aussitôt après Le Journal Amusant, Philipon crée pour Nadar qui en sera le premier rédacteur en chef, Le Petit Journal pour Rire. Cet hebdomadaire est une édition plus populaire et moins chère que Le Journal Amusant auquel était repris la plupart de ces dessins déjà publiés. Sa première page fut ornée d'une grande composition à partir du n° 9 et elle fut coloriée à partir du n° 50. De 1859 à 1889 la première page fut toujours dessinée par Alfred Grévin (1827-1892).
Collaboration A. Belin (1862 à 1867, 1869, collaboration avec Chagot, Hadol Paul, Gauchet, Ladreyt Eugène, Damourette)
Etrennes Comiques, petit Journal pour rire : couverture, 1856, gillottage, référence IFF.
La Vie Parisienne :
Journal de "mœurs élégantes, choses du jour, Fantaisies, Voyages, Théâtres, Musique, Beaux-Arts, Sports, Modes". La Vie Parisienne est fondée et dirigée par Émile Marcelin (dessinateur humoristique ancien collaborateur du Journal Amusant, 1825-1887), 9 place de la bourse, Paris, le 3 janvier 1863. Cet hebdomadaire de 18 pages de grand format avec couverture, vendu 60 centimes reflète l'esprit mondain et léger de la haute société parisienne du second Empire.
Collaboration Auguste Belin (1863, 1865, en collaboration avec Hix, pseudonyme de Girin), scènes de mœurs, théâtre, salons.
Le Progrès du Monde :
Collaboration A. Belin. IFF : Titre ; bandeau et 4 vignettes d'après H. Emy, Lithographies transportées par Gillot.
Revue de l'Éducation nouvelle : Le Journal des Mères et des Enfants.
Cette revue fut fondée et dirigée par Jules Delbrück (1813-1901). Ce journal paraît de novembre-décembre 1848 à juin 1854 au format de 20x30 cm. Chaque numéro comprend un tableau didactique en gravure d’après lithographies coloriés au pochoir en double page centrale avec une douzaine de vignettes. La base de données du Musée national de l’éducation sélectionne :
• Par Belin Auguste, Bethmont C., Badoureau graveur
Le cochon et ses produits (vers 1850)
Poids et mesures (vers 1850, réimprimé Strasbourg, 1880)
L’armée (vers 1850)
• Par Belin Auguste, Bethmont C., Brevière L. H. graveur
Les légumes (vers 1850)
Les poissons de table (vers 1850)
• Par Belin Auguste, Bethmont C.
Les habitations humaines (1852)
• Par Belin Auguste
Les cinq sens (vers 1854, 1880 réimpression)
Les enfants célèbres. Laborieux, courageux et dévoués (Vers 1870)
Jeux (les) de l’enfance. Exercices physiques. (Vers 1850)
Dans IFF : Dans cette revue Collaboration A. Belin : Une couverture gravée par Badoureau ; La Marine avec Bethmont gravée par Brevière et Soupey, 1850, Leçons de choses, 12 planches avec Bethmont, Imprimerie Aubert, 1851. Même recueil, réimpression de la couverture, deux illustrations gravées par Deghouy.
Jules Delbrück publie de 1860 à 1863 en 4 volumes « Les récréations instructives sur les animaux, les arts et les métiers, l’agriculture, l’industrie, les sciences et autres sujets varié » dans lesquels se retrouvent des lithographies couleur (30x40cm) citées avec d’autres comme l'argile, le coton, le fer et son emploi signées Belin ou Belin-Bethmont.
Le Moniteur de la Côte d'Or (1854-1867)
Collaboration Belin : IFF : Statue de Napoléon Ier inaugurée à Auxonne le 20 décembre 1857, Lithographie.
L'Artiste
Ce fut une publication remarquable de défense de l'Art sous la direction d'Arsène Houssaye (1843-1859) avec des collaborateurs exceptionnels comme Baudelaire, Mallarmé, Théophile Gauthier, Champfleury.
L’Opéra Sémiramis en 4 actes de Rossi et Rossini est représenté à Paris à l’Opéra Le Peletier en juillet 1860. En décembre 1860 A. Belin et C. Bethmont publient 5 lithographies : Babylone, Cortège de Sémiramis, Assur au tombeau de Ninus 4eme acte, Palais de Sémiramis duo de Sémiramis et Arsace, 3eme acte, Scène du serment 2ème acte , Les jardins suspendus. Pas assyrien, 2ème acte.
L'illustrateur de romans populaires
Claude WITKOWSKI (1981, 1997) a fait deux études remarquables des éditions du livre romantique et du roman populaire illustré en feuilletons au cours du xixe siècle.
En France, de 1820 à 1843 c'est le triomphe du mouvement Romantique qui touche le roman, l'histoire, la critique, le théâtre, la pensée politique et renouvelle la peinture et la gravure. L'illustration du livre est le domaine privilégié de l'art romantique. Avec la lithographie puis la gravure sur bois debout, l'illustration romantique s'établit pleinement en France dans les années 1830 avec les chefs d'œuvres de Gigou, Tony Johannot, Ernest Meissonier, Célestin Nauteuil, Granville... Entre 1830 et 1840, le "petit art" des " faiseurs de vignettes", des "crayonneurs de rien" est inséparable des œuvres d'imagination romanesques et poétiques (Champfleury, 1883). Belin n'est jamais référencé dans les illustrateurs de livres romantiques d'éditions de bibliophiles (Champfleury, 1883, Léopold Carteret, 1976). À cette époque, les livres et la presse ne sont accessibles qu'à la bourgeoisie aisée. En1830 le premier livre illustré romantique est vendu 15 F, en1832 Le Comte de Monte-Cristo de Dumas en 12 volumes est à 7, 50 F le volume. Or en 1848 l'ouvrier parisien gagne en moyenne 3, 48 F par jour et travaille 250 jours par an. Une ouvrière ou un journalier agricole gagne à peine la moitié. Par ailleurs malgré la loi Guizot sur l'instruction primaire et la présence d'une école dans toutes les communes en 1848 il y a 13 % d'illettrés chez les ouvriers parisiens et beaucoup plus dans certaines provinces. Si la presse journalière publie en 1836 le premier livre en feuilleton, cette presse n'est lue par le plus grand nombre que dans les cafés et les cabinets de lecture ou 6 heures de lecture reviennent à deux sous.
Auguste Belin devient un dessinateur, lithographe et graveur productif à Paris vers la fin des années 1840. Il y a en 1847 sur Paris 305 ateliers de lithographes, au moins 300 graveurs sur bois et deux fois moins de dessinateurs. La notoriété de l'artiste fait son prix chez l'éditeur. Pour les illustrations hors-texte de son Balzac, Furme traite le dessin à 50 F avec Messonier, à 40 F avec Gavarni, Daumier, Nauteuil, à 30 F avec Bertall. A. Belin devient dessinateur dans les Éditions populaires illustrées, ou les romans à quatre sous (appelées les "illustrés romantiques du pauvre" par Witkowski), qui naissent à Paris en janvier 1848 avec Manon Lescaut de l'abbé Prévost. Witkowski appelle "Édition populaire", toute édition, livre ou périodique, dont le prix de vente est suffisamment bas pour permettre son acquisition par les couches de la population ne disposant que de faibles revenus. La production de livres à bon marché a surgi à la fin du règne de Louis Philippe. À partir de 1850 cette production a représenté plus de la moitié du total des livres publiés. Pour l'auteur, les études de cette édition sont rares, « elle n'a jamais intéressé personne car la culture en France est affaire de classes et la classe prétendue cultivée est aveuglée par ses œillères : la routine à gauche, le snobisme à droite ». De 1850 à 1870 le nombre de titres publiés est de l'ordre de 10000 à 13000 avec une moyenne de 2000 exemplaires par titre et une production annuelle de 25 millions d'exemplaires environ, journaux et périodique exclus. Pour les éditions populaires la moyenne de chaque titre est de 2156 exemplaires. Ces éditions populaires dont l'âge d'or dure de 1848 à 1858, déclineront jusqu'en 1870 après de violentes campagnes des conservateurs pour qui « ce qui ne coûte rien ne vaut rien », la mise en place en septembre 1852 d'une commission de censure pour les œuvres colportées (le colportage perdit 75 % de son activité en 10 ans) et le développement de collections peu et mal illustrées avec une impression défectueuse.
Pour échapper à la censure apparaissent les Romans-journeaux du Second Empire où les romans étaient publiés sous formes de fascicules, les livraisons hebdomadaires ou bi-hebdomadaires de 8 à 16 pages vendus 5 à 10 centimes ou 4 à6 F par abonnement à Paris. Ces Romans-journaux distribués par les librairies comprenaient 2 ou 3 romans populaires en feuilletons avec quelques autres articles de variétés. Le nombre de vignettes par fascicule et le nombre de dessinateurs variaient d'un éditeur à l'autre.
De 1854 à 1860 le nombre de titres s'accroît au rythme de 4 à 5 titres par an jusqu'à un maximum de 28. Il se stabilise autour de 20 de 1861 à 1864 puis de 14 de 1865 à 1870. Un tiers des publications n'a pas vécu plus d'un an, mais la même proportion a atteint l'âge moyen de 28 ans. Le maximum d'exemplaires est de 23, 2 millions en 1864 et plus de 20 millions de 1861 à 1866 Le développement des collections à 1 franc, les fascicules à 50 centimes, les quotidiens à 5 centimes en 1863 (Le Petit Journal) avec des romans populaires en feuilletons participeront au déclin des Editions Populaires. Le prix des quotidiens a baissé de façon spectaculaire au milieu du xixe siècle. De 80 francs par an en 1836 il est tombé à 18 F (1 sous/ jour) en 1863 et à 12 F en 1864. C'était encore un prix élevé selon les revenus : au milieu du xixe le salaire annuel d'un ouvrier qualifié parisien était de l'ordre de 1000 F, en province la moitié moins. De nos jours, le prix d'un journal est de l'ordre de 5 à 8 F de 1860.
Dans leur activité du « petit art », les dessinateurs comme A. Belin soit illustraient le bandeau titre de la publication soit dessinaient le frontispice en regard du titre du livre en première page et/ou des vignettes insérées dans le texte. La comparaison d’un même texte illustré par des dessinateurs différents montre que ceux-ci par leurs images donnent aux lecteurs une vision différente du texte (Michel Gillet, 1986). Pour A. Belin citons parmi ses productions :
• Dans IFF : 3 couvertures de livraisons pour les Crimes Célèbres par Alexandre Dumas gravées par L. Deghouy. La Collection "Les crimes célèbres d'Alexandre Dumas" (1851) gravé par L. Deghouy (figure 23) a été publié par Witkowski en1981.
• Dans IFF frontispice pour Histoire Populaire illustrée de l'Armée d'Italie gravée par Amédée Rousseau.
• Dans IFF vignette pour Le pays Latin, drame en Cinq actes mêlé de chants adapté du roman de Henry Murger, suivi de Cor et Amour, vaudeville en un acte.
• Dans Dictionnaire de Osterwalder : Frontispice de Syphilis, poème de Barthélemy gravé par E. Deschamps, 1851.
Dans la monographie de Witkowski de 1981, on retrouve le nom de A. Belin cité, seul ou avec d'autres artistes, comme dessinateur de vignettes dans les livraisons hebdomadaires de certains romans. Nous donnons ci-après la liste de ces romans-photos dans les différentes collections éditées avec les affiches de librairie réalisées par Belin et présente dans l'inventaire IFF :
Bibliothèque des Bons Romans Illustrés :
Collection sans bandeau avec une couverture de fascicule de couleur rose ou saumon.
• Madame Virginie Ancelot (1792-1875) :
- Un Noeud de ruban, 1864, 4 l., 58 pages, 7 v. Belin, Grenier.
• Roland Bauchery (1798- ?) :
- Les Bohémiens de Paris, 1870, 3séries de 3 l. 16 p., 15 v. Belin.
• Ernest Billaudel (1836- ?) :
- Un mariage légendaire, 1859, 48p., 4v. Belin.
• Jules Boulabert (1830- ?) :
- Le fils du supplicié (1866), 10l., 152 p., 26 v. Belin. Affiche IFF.
- Les Amants de la baronne, 1èrepartie.
- Toute une histoire à propos d'un portrait (1868), 10l., 160 p, 35 v., Belin, Coppin, Beaucé.
• Ernest Capendu (1826-1868) :
- Le capitaine La Chesnay, 2ème partie
- Les grottes d'Etretat (1870), 6 séries, 15 + 15 v. Belin, Castelli, Lorsay.
- Le pré catelan, 2ème partie
- La courtisane amoureuse (1866), 7 l., 9 + 10 v. Belin, Grout.
• Chardall (Charles Dallard dit) :
- Le bâtard du roi (1869). 2 série, 48 + 48 p, 10 + 7 v. Belin.
- Les jarretières de Madame de Pompadour, 2 séries, 48 +48 p., 6 + 12 v. Belin, Janet, Mei.
- Les trois amours d'Anne d'Autriche (1870), 2 séries, 48 + 48 p., 5 + 8 v. Belin.
- Le Capitaine Dix, 2 séries, 48 + 48 p., 10 + 2v. Belin
• Charles Deslys (1821-1885) :
- L'aveugle de Bagnolet. 4 l. (16p. ), 10 v. Belin.
- Les compagnons de minuit (1869). 2 série de 48 p., 11+11 v. Belin, H. Valentin. Affiche IFF, 1857.
• Aristide de Gondrecourt (1815-1876) :
- Mademoiselle de Cardonne (1869), 2 séries, 48 + 48 p., 9+ 6 v. Belin.
• Alexandre de Lavergne (1808-1879) :
- Le lieutenant Robert., 2 séries, 48 +48 p., 12 +10v. Belin.
- Époux ou Mère. 2 séries, 48 + 48 p., 9 + 9 v. Belin.
• Paul Duplessis (1820-1861) :
Maurevert l'aventurier, 3eme série, 3 +3 + 3 + 4 l. (16p. ), 8 + 8 + 8 + 7 v. Belin.
• Henry de Kock (1819-1892) :
- Les Amants de Lucette (1864). 3l., 12 v. Belin.
- La Tigresse (1866), 2ème série, 6 l. (16p. ), 11 + 11v. Belin.
• Xavier de Montépin (1823-1902) :
- Le compère Leroux, 3 + 6 l. (16 p. ), 8 + 5 v. Belin, Grévin, Lorsay.
- L'officier de fortune (1862-63), 3 + 3 + 3 + 4 l., 208 p., 11+ 11+11+13 v. Belin. Affiche 1857 IFF
- Les amours d'un fou (1870), 3 + 3 l (16p. ), 11 +10 v. Belin, Coppin, Lorsay.
• Louis Noir (1837-1901) :
- Jean qui tue. 3 + 3 + 3 + 3 l., 6 + 5 + 6 + 9v. Belin, Coppin.
- La folle de Quiberon, 3 + 3 + 3 l., 6 + 6 + 7v. Belin. Affiche IFF.
• Anonyme :
- Mémoires secrets du Duc de Roquelaure (1866). 6 séries, 272 p., 50 v. Belin, Grout, Coppin.
• Victor Perceval (1835-1887) :
- Un amour de czar, 3 l., 48 p., 10 v. Belin
- La plus laide des sept. (1866), 6 l., 11 +11 v. Belin, Orsay.
• Jules Rouquette (1828- ?) et Alexandre Fourgeaud (1834-1890) :
- Les drames de l’Amour, 2me partie (1867), 3 +3 l., 5+9 v. Belin, Beaucé.
• Œuvres illustrées de Joseph Méry (1797-1866) :
- Un carnaval de Paris (1869), 2 séries, 48 + 44 p., 11 +6 v. Belin, Lorsay
Romans populaires illustrés édités par Charlieu et Huillery.
• X. B. Saintine (Joseph Xavier Boniface dit, 1798-1865) :
- Picciola, 64 p., 16 v. Dessin Auguste Belin gravé sur bois par Deghouy
Edition Ponson du Terrail "Les drames de Paris". Ed. Charlieu et Huillery.
• Pierre Alexis de Ponson du Terrail (1829-1871) :
- Les nouveaux drames de Paris, 53 l. (8p. ), 106 v. Belin, Gerlier, Breton, Staal.
Romans illustrés de Paul de Koch (1793-1871). Ed. G. Barba ; 1er tirage 1849 à 1853.
- L'homme au trois culottes. 4 l., 15 v. Belin.
- L'amant de la lune. 15 l., 56 v. Belin.
- Monsieur Choublanc à la recherche de sa femme, 3l., 48 p., 11 v. Belin, Randon. Affiche.
- Ce Monsieur, 5 l., 19 v. Belin.
- Sans cravatte, 6 l., 23 v. Belin.
- La femelle Gogo, 7 l.,, 120 p., 15 v. Belin .
- L'Amour qui passe, 3 l., 11 v. Belin.
Les œuvres illustrées d'Eugène Sue (1804-1857). Edition Théatrale puis Charlieu et Huillery :
- La Famille Jouffroy (1856), 14 l. (16 p. ), 55 v. dessins de Belin gravés sur bois par Deghouy.
- Les misères des enfants trouvés (1854), 26 l. (16p. ), 92 v. dessins de Belin gravés sur bois par Deghouy.
Bibliothèque de la ville et de la Campagne.
- Les Crimes célèbres par Alexandre Dumas (1851)
Bandeau d'Auguste Belin gravé par L. Deghouy pour 2 ouvrages complémentaires Les Crimes célèbres d'Alexandre Dumas et Les Prisons de l'Europe de J. E. Alboise du Pujol et Auguste Maquet. Dans le tome I des Crimes Célèbres, livraisons 1 à 20, sont notées 81 vignettes de Belin et dans les Prisons de l'Europe, livraisons 1 à 17, 70 vignettes de Belin et Barrias.
- œuvres illustrées de Frédéric Soulié (1800-1847). Collaboration de A. Belin au 4eme tome composé de 6 titres avec 71 vignettes.
Dans l'étude de Witkowski parue en 1997, parmi les 73 éditions analysées on trouve A. Belin cité comme illustrateur des auteurs et des titres publiés qui suivent :
Bibliothèque du Dimanche
Premier numéro du 15. 3. 1860. Hebdomadaire de 8 pages avec une vignette (de très bonne qualité ) pour 5 centimes. Ne contient qu'un seul roman (à suivre) par livraison. Dernier numéro connu le 19, du 22. 7. 1860. :
Charles de Bernard (1804, Besançon-1850) : Gerfaut, N°1193-1221.
Le Conteur
Prend la suite du Journal à cinq centimes, commence avec le n° 272. Bi-hebdomadaire de 8 pages avec deux vignettes pour 5 centimes. Éditeur A. Cadot, imprimeur Dépée. Absorbé en avril 1893 par le Journal du Dimanche :
- Paul Duplessis, L'aventurier mexicain ou le batteur, N°354-403. Affiche IFF, 1862.
- Mlle de Foudras, Madame de Miremont, n° 379-398.
- Mlle de Foudras, Lord Algernon, n° 398-440.
- Henry De Kock, L'Amant de Lucette ; une maîtresse, N°493-507.
- Louis Noir, Jean Chacal, n° 892-922.
- Eugène François Vidocq (1775-1857), Les vrais Mystères de Paris, n° 960-1018.
- L. Noir, Le Corsaire aux cheveux d'Or, n° 996-1042. Affiche IFF
- Alexandre de Lavergne (1808-1879), Le Lieutenant Robert, N°1036-1073.
- J. Bruno, Les Loups noirs, n° 1074-1106.
- L. Noir, Le roi des jungles (1èrepartie), n° 1090-1106.
- L. Noir, Les Goélands de l'Iroise (2ème partie), n° 1107-1155. Affiche IFF, 1869.
- L. Noir, Le roi de l’atlas, 132 v, n° 1371-1436, 1874-1875.
Coulisses du Monde
Premier numéro le 25. 7. 1861. Hebdomadaire (jeudi) de 8 pages sur 3 colonnes avec 2 vignettes pour 10 centimes. Format 24 x 32 cm. Imp. Poupart-Davyl. Le bandeau non illustré porte l'indication : journal de Monsieur Ponson du Terrail, œuvrescomplètes.
- Ponson du Terrail, L'écolier de Paris, n° 21-57.
Les Échos de Paris
Premier numéro 28. 12. 1861. Hebdomadaire de 16 pages avec 2 puis 1 vignettes pour 15 centimes. Avec le n° 19 le prix passe à 10 centimes avec 2 ou 3 vignettes Imp. Varigault. Arrêt le 9. 7. 1864 avec le n° 132.
- Paul Féval (1817-1887), Les couteaux d'Or, n° 43-68.
La Féerie Illustrée
Premier n° le 28. 8. 1858. Hebdomadaire de 8 pages avec 3 vignettes pour 10 centimes. Premier bandeau signé Belin. (figure 23) Imp. Noblet. 2ème bandeau n°32. Dernier n° le 13. 10. 1860., n°111. Titre repris le 12. 1. 1873. par l'éditeur E. Lachaud pour un hebdomadaire de 8 p., très illustré avec le bandeau original de 1858. Prix du n° 25 centimes.
- Léon Beauvallet (1828-1866), Les Quatre Henri, n° 1-31. Affiche IFF, 1887.
- Laurent Bordelon, Les Imaginations de M. Oufle. 1-8, n° 56-61.
- Widmann, Histoire merveilleuses du Dr Faust, n° 31-33.
- Eugène Furpille (1822-190), Les mille et une minutes, contes, n° 11-30.
- Ch. Noël, Satan et la tête sans corps, n° 19-34.
Journal de la Semaine
Premier numéro le 7. 4. 1859. Hebdomadaire de 8 p. avec 2 vignettes pour 5 centimes. Bi-hebdomadaire à partir du n° 99. Édit. Degorce-Cadot, Imp. Raçon puis Depée, Varigault, Gaittet . Dernier n° juillet 1891 n° 2267.
- Léon Gozlan (1803-1866), La Fatalité en Bouteille, n° 12-17.
- A. M. Desnoyers, La fille du proscrit, n° 17-24.
- Alphonse Brot (1807-1885), Priez pour elles, n° 20-34.
- Paul Féval, Fontaine-aux-perles, n° 35-56.
- Jules Boulabert, Les amants de la baronne, n° 704-810.
- Pierre Zaccone (1817-1895), Les mystères de Bicêtre, n° 747-783.
- p. Zaccone, L'assassinat de la rue Maubuée, n° 893-910.
- p. Zaccone, Une haine au bagne, n° 1013-1073.
- L. Noir, Jean-qui-tue, n° 973-1012.
Le Juif Errant
Premier numéro 31. 3. 1860. Bi-hebdomadaire (mercredi, samedi) de 8 p. avec 3 vignettes ou plus pour 5 centimes. Édit. Charlieu et Huillery, Imp. Plon. Dernier n° 502 (18. 1. 1865) se poursuit par Le Peuple Illustré.
- Alexandre Dumas, Jeanne de Naples, n° 1-9.
- Paul de Kock, Carotin, n° 9-28.
- p. de Kock, Ce Monsieur, n° 28-50.
- A. Dumas, Vaninka, n° 50-52.
- p. de Kock, Sans cravate, n° 158-184.
- A. Dumas, La Comtesse de Saint-Géran, n° 368-370.
- A. Dumas, Urbain Grandier, n° 416-425.
Le Monde Fantastique
Premier numéro 22. 7. 1860. Hebdomadaire (dimanche) de 8 p. sur 3 colonnes avec 2 ou 3 vignettes pour 5 centimes. Dernier n° connu 10 le 7. 10. 1860.
- L. Beauvallet, Leprévost, La femme au collier rouge, N°1-10.
L'Omnibus
Premier numéro le 6. 12. 1855. Hebdomadaire de 8 pages sur 3 colonnes avec 3 vignettes et un rébus pour 5 centimes. Bi-hebdomadaire (jeudi, dimanche) dès le 31. 1. 1856. Édit. Boisgard, Imp Lacour. À partir du n° 530 (février 1861) il n'y aplus que 1 ou 2 vignettes. En 1863 V. Bunel remplace Boisgard. La publication cesse le 21. 6. 1870, n° 1511.
- Alexandre Dumas, Les Crimes célèbres, n° 1275-1306. Affiche IFF
- p. Zaccone, Le Curé Delacollonge, n° 1319-1340.
Le Panthéon des Ouvriers
Premier n° le 13. 11. 1858. Hebdomadaire de 16 p. avec 3 ou 4 vignettes pour 10 centimes. Édit. Gustave Havard, Imp. Cosson dès le n° 10 passe à 8 p. avec une seule vignette, perdure dès le n° 14 pour 5 centimes. Dernier n° (34) le 2. 7. 1849.
- A. D. Dubreuil, Ouvriers et patron ou Ismael., n° 1-5.
- J. Henin, Tonnelier et Danseuse, n° 1-3.
Le Passe-Temps
Premier numéro le 3. 5. 1856 ; Hebdomadaire (samedi) de 8 p. sur 3 colonnes avec 3 vignettes pour 5 centimes. Edit. Cadot, Imp. Dondoy-Dupré. Avec le n° 206 du 4. 4. 1860 devient Bi-hebdomadaire (mercredi et Samedi) ; Imp. Depée Dernier n° 2457 en avril 1893.
- p. de Kock, M. Choublanc à la recherche de sa femme, n° 1-29, Affiche IFF, 1878, graveur A. M. Rousseau.
- L. Beauvallet, Le Carnaval des Nègres, n° 29-53.
- p. Duplessis, Maurevert l'aventurier, n° 206-252, 46 v.
- H. de Kock, L'Héritage maudit, n° 254-286. Affiche IFF, 1860et 1861.
- H. de Kock, Le médecin des voleurs, N°54-98, 40 v.
- Elie Berthet (1815-1891), Les mystères de la famille, n° 260-277.
- Adrien Robert, Le Lord de l'amirauté, n° 277-294.
- Louis Chazerain, Les mystères du Mont-de-Piété, n° 287-342.
- Théodore Marquis de Foudras (1800-1872), Un capitaine du Bauvoisis, n° 294-334.
- Albert Blanquet (1825-1875), La belle ferronnière, n° 339-373. Affiche IFF 1861.
- Léon Beynet (1820-1894), Les drames du désert, n° 343-362.
- Victor Perceval (1835-1887), Un amour du Czar, n° 363-375.
- Edouard Devicque (1830-1863) Le chevalier de la Renaudie, N°74-400. Affiche IFF 1862.
- Xavier de Montépin, L'officier de fortune, n° 376-431. Affiche IFF 1857.
- Aristide de Gondrecourt, Le chevalier de Pampelune (1ère partie), n° 510-548. Affiche IFF 1863.
- A. de Gondrecourt, Le baron La Gazette, n° 549-589.
- A. de Gondrecourt, Les pêchés mignons, N°28-102, 60 v.
- Ernest Capendu, La tour aux rats, n° 597-632. Affiche IFF1865.
- E. Capendu, Marcof le malouin , n° 2111-2146, 36 v. Affiche 1886.
- Gustave Aimard (Olivier Gloux, 1818-1883) L'Araucan, n° 601-625.
- Charles Deslys, L'aveugle de Bagnolet, n° 721-736.
- Clémence Robert (1797-1872), Le Magicien de la barrière d'enfer, n° 737-758. Affiche IFF, 1865.
- Anonyme, Mémoires secrets.…duc de Roquelaure, n° 794-828.
- Luc Chardall, Les Gentilhommes de la grève, n° 799-834. Affiche IFF, 1865.
- L. Chardall, Le bâtard du roi, n° 1003-1050. Affiche IFF .
- Ponton du Terrail, Un crime de jeunesse, n° 835-850.
- Jules Boulabert, La dame de Chateaubriant, N°905-948. Affiche IFF.
- Louis Noir, Le coupeur de têtes, n° 1051-1157 9 mai 1868-15mai 1869, 105 v. Affiche IFF
- Ernest Billaudel, Un mariage légendaire, n° 1094-1102.
- E. Billaudel, La corde du pendu, n° 1103-1109.
- Ernest Rollet, L'Homme au couteau, n° 1173-1216. Affiche IFF.
- Henry de Kock, La grande empoisonneuse, n° 1265-1322. Affiche IFF 1870.
Roger-Bontemps
Premier numéro le 17. 1. 1857. Hebdomadaire (samedi) de 8 p. sur 3 colonnes avec 3 vignettes pour 10 centimes. Passe à 5 centimes dès le n°10. N'a plus de vignette à partir du n° 75. Bi-hebdomadaire avec le n° 365 le 4. 1. 1864. Tri-hebdomadaire avec le n° 677. Dernier n° 1212 le 1. 7. 1870.
- M . Mortonval, Don Martin Gil, histoire du temps de Pierre le Cruel, n° 282-318.
- Léon Beauvallet, Les quatre Henri, n° 300-341.
- Ponson du Terrail, La jeunesse du roi Henri (1), N°520-536.
- Ponson du Terrail, La maîtresse du roi Henri (2), n° 537-558.
- Ponson du Terrail, Les galanteries de Nancy, (3), N°558-571. 38
- Ponson du Terrail, Les aventures du valet, (4), n° 572-589.
- Ponson du Terrail, Les amours du valet, (5), n° 590-604.
- Ponson du Terrail, La St Barthélémy, (6), n° 605-621.
Le Roman
Premier n° le 18. 8. 1859 Hebdomadaire de 8 Pages avec 2 vignettes pour 5 centimes. Le19. 8. 1863 nouveau bandeau, devient Bi-hebdomadaire (n° 209 ) Prend fin le 3. 8. 1864, n° 299
- Tesson et Poupin, Les Croque-morts, n° 235-255.
- Ponson du Terrail, La tour des Gerfauts, n° 254-295.
La Ruche Parisienne
Premier n° le 1. 1. 1856. Hebdomadaire (samedi) de 16 p avec 4 vignettes pour 10 centimes. Édit. Noblet, Imp. Claye . Dernier n° 465 le 23. 9. 1965.
- Arthur Ponroy (1816-1896), Le présent de noces, n° 86-90.
- Victor Chauvin (1829-1866), La dette du sang, n° 91-96.
Les Veillées Parisiennes
Premier n° le 11. 1. 1860 ; Bi-hebdomadaire de 8 p. avec 2 vignettes pour 5 centimes. Édit. Charlieu et Huillery, Imp. Walder. Fin le 29. 12. 1869, n° 1041.
- Xavier de Montépin, Les enfers de Paris, n° 383-444.
- Alphonse Brot, Carl Sand, n° 505-521.
La Bibliothèque des Romans
Intéressante collection d'œuvres littéraires dues au meilleurs romanciers. Chaque brochure séparée est illustrée d'une ou de plusieurs gravures dessinées par des artistes de renom est imprimées avec soin. La plupart des fascicules regroupe trois livraisons de 16 p. et la seule vignette se trouve en tête de la 1ère page, couverture blanche datée avec la vignette.
- Clémence Robert, Le poète de la reine, 1859, 48 p.
- René l'ouvrier, Marie de Beauvilliers, Le père et la fille, L'Abbé de Bernis ), 1860, 48 p.
- Joseph Méry (1797-1866), Un carnaval de Paris, 1859, 56 p
- Henry de Lacretelle, Les noces de Pierrette, 1860, 66 p.
- Maximilien Perrin, Ce qui plaît aux filles, 1860, 52 p.
Autres activités d'illustrateur
Illustrations éducatives :
- Images graduées pour les enfants du premier âge ; Méthode positive de Edouard Seguin Chez Aubert, 1846, Couverture et 22 planches. Inventaire IFF.
- Huit planches de Préhistoire et archéologie dijonnaise, Imp. Jobard, 1863-1873. Inventaire IFF.
Illustrations de titre de Chansons :
- La Sontag, titre de Polka, J. Strauss, Imp. Bertauts Inventaire IFF.
Jeu de cartes
Jeu de cartes comique ou jeu de cartes à rire de 52 cartes. Jeu transformé dit de « Jeanne Hachette » ou du « Roi des ribauds » dessiné par E. Le Tellier, lithographie de A. Belin vers 1860.
L'affichiste de librairie
En 1830-1835 les éditeurs découvrent que l'image fait vendre le livre, ils comptent moins sur le texte que sur l'illustration pour que leurs publications deviennent populaires. Tous les trucs de l'édition moderne apparaissent : prépublication, prospectus et publicité par l'affiche de librairie (Réjane Bargiel, Ségolène Le Men, 1987). Ces affiches étaient surtout des affiches d'intérieur de petit format appliquées contre les vitrines des librairies. Elles échappaient ainsi à la taxe qui frappait les affiches d'extérieur. Ces affiches par un dessin donnaient un exemple des illustrations du roman et informaient sur les prix, les conditions de la souscription (nombre de livraison, de pages, périodicité), sur le nombre de vignettes et les illustrateurs.
Dans l'I. F. F. du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale sont répertoriées les affiches suivantes de Belin :
- Une affiche coloriée gravée par Amédée Rousseau, 1861, Le Passe-temps, Journal illustré, publie Le Chevalier de la Renaudie ,par Ed. Devicque (figure 25).
- Une affiche pour Isaac Laquedem par Alexandre Dumas, Imp. Wimmerlin, 1853.
- Affiche pour l'Histoire de l'Empire de Turquie par Ed. Gouin, Imp. Dolléans, 1854.
- Deux affiches : Aux Gloires industrielles, Romans et Contes fantastiques inédits..., Imp. Marie, 1858.
- Une affiche pour La Chasse Royale, roman, Imp. Villain, 1860.
- Une affiche pour Au fond du cratère par Pierre Férreol, Le Roman pour tous, Imp. E. Duruy, Paris 1889.
- Une série de 64 affiches de romans populaires, Imp. Simon, Courbe-Rouzet, Montcharmont et Duruy.
Dans l'Inventaire du Musée de la publicité, Paris, sont référencées :
- Une affiche (1860) pour Le parc aux cerfs par AlbertB lanquet.
- Une affiche couleur (1861) : Le Passe-Temps. Journal illustré publie Le chevalier de la Renaudie d’Edouard Devicque et L’Officier de fortune de X. de Montépin.
- Une affiche (1858) pour : Romans et Contes Fantastiques Inédits. Légendes, Voyages imaginaires, Chroniques populaires.
- Une affiche (1860) pour La famille Braillard par Paul de Kock, Cadot éditeur, 37 rue Serpente, Paris.
- Deux Affiches (couleur non datées) pour Le Conservatoire de la danse moderne. Charges parisiennes.
- Une affiche (non datée) : Scène représentant un assassinat avec onze personnages groupés autour d’une table, vêtus de costumes révolutionnaires.
Références Bibliographiques
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L'Estampe française. I. Le bois gravé en France jusqu'à la findu XIXe siècle. II La lithographie en France au XIXe siècle. Ed. "Tel", Paris.
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L'affiche de librairie au XIXe siècle. Ed. Réunion des Musées nationaux, Paris, Les dossiers du Musée d'Orsay, 55 p.
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Catalogue de l'Exposition des Beaux-Arts à Besançon ouverte le 14 mars 1858.
Ed. Imprimerie Dodivers, Besançon, 24 p., Bibliothèque Municipale de Besançon.
Catalogue de la neuvième Exposition, 1884, de la Société des Amis des Beaux-Arts de Besançon fondée en 1858.
Ed. ImprimerieDodivers, Besançon, 100 p., Bibliothèque Municipale deBesançon.
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Monographie des Éditions populaires. Les Romans à Quatre sous. Les publications illustrées à 20 centimes. 1848 - 1870. Ed. J. J. Pauvert, Paris, 248 p.
WITKOWSKI Claude (1997).
Les Éditions Populaires. 1848 - 1870. Ed. Les Amoureux du livre, G. I. p. p. E, Paris, 429 p.
Remerciements
Les personnalités et les institutions suivantes sont vivement remerciées pour leur aide :
- Musée de Dole, Documentation Madame Virginie Frelin, 2000.
- Bibliothèque Forney Paris, Madame Boussonsson. 2000.
- Musée de la Publicité, Paris centre de documentation, Madame Marie de Grondy, 2001.
- Musée Carnavalet, Conservation, 2002. janvier 2002-octobre 2015
• Remerciements à l'auteur, Marc Nicolet, qui nous a gracieusement permis de mettre en ligne cette étude sur Pierre-Auguste Belin.